Les bactéries se révèlent sous l’œil de la RMN ultra-sensible

Catégorie(s) : Actualités, Recherche

Publié le : 6 octobre 2013

La polarisation dynamique nucléaire (DNP), qui multiplie par 10 à 1000 la sensibilité de la résonance magnétique nucléaire (RMN), fait à nouveau parler d’elle. Elle a permis à des chercheurs d’INAC et de l’IBS d’observer la paroi de cellules bactériennes vivantes, au lieu de travailler sur des extraits de parois prélevés sur la cellule. Une avancée qui pourrait contribuer au développement de nouveaux antibiotiques.

En RMN classique, le signal spécifique de la paroi se confond avec celui de l’ensemble de la bactérie. Il faut donc travailler sur des extraits de paroi. A l’inverse, en utilisant comme agent polarisant un radical qui se fixe préférentiellement sur la paroi, il devient possible de recueillir des informations sur sa structure, sa dynamique et ses interactions in vivo avec le reste de la cellule.

Contact : Sabine Hediger, sabine.hediger@cea.fr

 

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