Pollution atmosphérique : les petites doses plus néfastes pour l’ADN

Catégorie(s) : Actualités, Innovation & société, MINATEC, Recherche, Vie de campus

Publié le : 3 février 2014

Les effets de la pollution, évalués à forte dose en toxicologie, sont ils sous-estimés pour des doses plus faibles ? La question se pose au vu de récents travaux d’INAC sur les mécanismes d’endommagement de l’ADN par les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ces derniers sont générés par les gaz d’échappement, le chauffage urbain, etc.

Les chercheurs ont constaté la formation d’adduits covalents dans l’ADN. Ils modifient la séquence des gènes et participent à l’apparition de cancers. Les cellules de poumon peuvent réagir en induisant des protéines protectrices, mais seulement si la concentration en HAP dépasse un certain seuil. Les doses inférieures à ce seuil sont donc les plus néfastes pour l’ADN ; un résultat contre-intuitif qui remet en cause les méthodes classiques d’évaluation de la toxicité.

Contact : thierry.douki@cea.fr

 

 

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