Santé : une piste pour traiter les excédents de cuivre

Catégorie(s) : Actualités, Industrie, Recherche

Publié le : 1 avril 2011

Une équipe INAC a mis au point une molécule biomimétique riche en soufre, capable d’encapsuler sélectivement le cuivre excédentaire au coeur même des cellules du foie. Ce chélateur pourrait servir à traiter des victimes d’intoxications chroniques et des personnes atteintes de la maladie de Wilson, maladie génétique qui provoque de graves atteintes du foie et du système nerveux. La molécule est associée à une entité de vectorisation biocompatible constituée de sucres. Une collaboration avec une équipe iRTSV a permis de montrer son excellente affinité pour le cuivre dans les cellules hépatiques. Un projet Gravit est en cours de labellisation pour réaliser une preuve de concept in vivo. Les médecins de plusieurs centres hospitaliers (Lyon, Lariboisière) ont également marqué leur intérêt pour ce projet.

 

Contact : pascale.delangle@cea.fr

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