La neuroillumination, nouvelle arme contre la maladie de Parkinson ?

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Publié le : 4 juin 2021

Il est peut-être possible de ralentir l’évolution de la maladie de Parkinson en illuminant dans le proche infrarouge les neurones atteints de dégénérescence.  Suite à d’excellents résultats précliniques obtenus en 2016, un essai clinique vient de débuter : une première patiente a été appareillée à Clinatec fin mars.

La maladie de Parkinson touche 6,5 millions de personnes dans le monde. À ce jour, aucune thérapie ne parvient à ralentir son évolution, même s’il est possible d’atténuer temporairement les symptômes. Ceci, notamment, grâce à la stimulation cérébrale profonde, mise au point dans les années 90 par le professeur Alim-Louis Benabid.

14 patients et un essai sur quatre ans

Le protocole Near Infra Red (NIR) porté par le CHU, en collaboration avec le CEA, l’UGA, et Boston Scientific, suscite donc un immense espoir. D’autant que les résultats précliniques obtenus en 2016 ont été excellents. L’illumination infrarouge des neurones atteints de dégénérescence a un effet biologique à long terme : elle ralentirait ce processus jusqu’ici irréversible, qui conduit à la perte progressive de fonctions motrices.

L’essai clinique, réalisé par le professeur Chabardes (CHUGA), responsable du secteur Médical de Clinatec, a débuté le 24 mars avec l’implantation d’une sonde de neuro illumination chez une femme de 55 ans. Cette patiente va être suivie pendant quatre ans. Treize autres participants sont en cours de recrutement, en collaboration avec des centres hospitaliers à Lyon, Marseille et Créteil.

Contact : thierry.bosc@clinatec.fr

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