Diabète : les « organes sur puce », un espoir pour les malades

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Publié le : 6 juin 2022

Une équipe Irig-CEA-Leti est parvenue à maintenir en vie pendant un mois des îlots de Langherans cultivés sur composant microfluidique et à mesurer leur production individuelle d’insuline.
Une avancée susceptible d’améliorer l’efficacité des greffes d’îlots proposées à certains patients diabétiques.

Les îlots de Langherans, des cellules de 200 à 300 microns de diamètre, représentent 3% du volume du pancréas. Ils ont une fonction essentielle : libérer de l’insuline ou du glucagon pour réguler le taux de glucose dans le sang quand il s’écarte de la normale.
La baisse ou l’arrêt de leur activité se traduit par un diabète.
Et depuis 2021, la greffe d’îlots sur des patients sévèrement atteints est validée par la Haute Autorité de Santé.

Identifier avant la greffe les îlots les plus performants
Les chercheurs de l’Irig et du CEA-Leti ont réussi une prouesse en réalisant un composant microfluidique dédié et en y « cultivant » pendant un mois des îlots de Langherans.
De plus, ce composant était instrumenté et mesurait la production d’insuline de chaque îlot, en présence d’un flux plus ou moins chargé en glucose.
Il devient donc possible d’identifier les îlots les plus « performants » et d’étudier leurs mécanismes moléculaires.
Des connaissances qui pourraient améliorer l’efficacité des greffes : aujourd’hui, faute de pouvoir prédire le comportement des îlots, on les greffe en surnombre au prix de prélèvements sur quatre ou cinq donneurs par malade.

Contact : xavier.gidrol@cea.fr

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