Et si demain la spintronique consommait 1000 fois moins d’énergie ?

Catégorie(s) : Actualités, Recherche

Publié le : 6 juillet 2020

Des équipes Irig – CNRS/Thales ont présenté dans Nature un dispositif en rupture avec l’état de l’art de la spintronique. Au lieu de manipuler le spin des électrons avec un nanoaimant, elles utilisent un matériau ferroélectrique. L’énergie nécessaire à l’écriture de l’information est divisée par 1000.

Comme pour les matériaux ferromagnétiques, l’information stockée est non volatile : elle est conservée sans apport d’énergie. L’état de polarisation de l’élément ferroélectrique peut être lu sans avoir à le dépolariser, un problème usuel dans les RAM ferroélectriques.

L’objectif est désormais d’amener vers l’ambiante ces effets observables à 45K. Ces travaux ouvrent la voie à une spintronique basée sur la ferroélectricité, et à des applications innovantes et peu énergivores : mémoires, composants neuromorphiques…

Contacts : jean-philippe.attane@cea.fr, laurent.vila@cea.fr

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