Nanofils semiconducteurs : les surfaces, clé de la performance ?

Catégorie(s) : Actualités, Recherche

Publié le : 4 juin 2021

Si les performances des nanofils semiconducteurs demeurent largement perfectibles, c’est parce que leurs surfaces ne sont pas optimisées. C’est le postulat du projet ANR Scenic, mené par le LMGP et l’IMEP-LaHC avec deux équipes parisiennes*. Jusqu’en 2024, les chercheurs vont caractériser ces surfaces pour mieux les comprendre, les fonctionnaliser, les améliorer. Objectif : un démonstrateur de dispositif piézoélectrique dont la tension de sortie dépasserait nettement les valeurs courantes.

Les travaux portent sur des nanofils en oxyde de zinc et en nitrure de gallium, deux matériaux de même structure cristallographique qui facilitent les comparaisons. Miser sur les surfaces relève aussi de la logique géométrique : un nanofil de 50 nm de diamètre et 1 µm de long, c’est plus de 150 000 nm2 de surface développée !

* C2N (CNRS, Saclay) et Geeps (Supélec, Gif-sur-Yvette)

Contacts : vincent.consonni@grenoble-inp.fr; gustavo-adolfo.ardila-rodriguez@grenoble-inp.fr

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