La chimie douce réussit aux nanoparticules

Une équipe du LMGP vient de mettre en évidence l’activité antibactérienne de textiles imprégnés de nanoparticules d’argent de 5 à 30 nm obtenues par chimie douce. Un résultat qui confirme l’intérêt de ce procédé simple et économique, que le laboratoire emploie également pour obtenir des nanoparticules de platine et d’or : après formulation d’une solution liquide, l’exposition au rayonnement U.V. provoque une réduction photochimique et génère des particules dont la taille est bien maîtrisée. Pour le platine, par exemple, elle peut aller de 2 à 20 nm, avec une variabilité de quelques dizaines de pour cent.

L’équipe mène des travaux fondamentaux sur les mécanismes de formation des nanoparticules et des recherches appliquées sur leur utilisation : pile à combustible, photocatalyse, photovoltaïque, capteurs, etc.

Contact : michel.langlet@inpg.fr

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